LA SYNODALITÉ EN MARCHE
Le colloque colloque de Reconnaissance fut, de l’avis de tous ceux qui sont venus chercher des informations, des échanges ou encore du réconfort, une journée d’Église pleine de sens, d’intelligence et d’espérance.
Vous avez été 300 participants venus de toute la France, dont un tiers en visio, et vous nous faites des retours qui montrent combien la prise en compte approfondie et renouvelée de cette réalité est attendue par les chrétiens : un grand nombre de familles, une quinzaine de prêtres, diacres, des représentants de mouvements d’Église, communautés religieuses, pastorales familiales diocésaines, ou encore des théologiens et responsables d’aumôneries. Il est apparu possible à chacun de pouvoir penser la question de l’homosexualité au sein même de notre Eglise avec, au centre, les personnes concernées qui sont les plus légitimes pour en parler.
UNE ESPÉRANCE PARTAGÉE
La possibilité pour les chrétiens homosexuels de ne plus avoir à dissimuler leur orientation se révèle être source de paix et d’unité intérieures, les rendant aptes à se donner pleinement au monde selon leur vocation propre. Pour les proches, familles et amis, c’est un appel à aimer inconditionnellement et vivre la fraternité au-delà des limites et des peurs.
Pour la majorité hétérosexuelle, la rencontre des personnes homosexuelles est aussi une opportunité de s’ouvrir à l’altérité, et de comprendre que l’homosexualité est une variante minoritaire naturelle, non choisie et non pathologique et de l’amour humain, et non pas un « raté » de l’hétérosexualité qu’il s’agirait de guérir ou de refouler. La honte, la culpabilité, la duplicité, la dissimulation ou la crainte du jugement font place à la fraternité, la réconciliation et l’estime mutuelle.